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Photo du rédacteurCatherine Milly

Les fruits et les légumes de Juillet

Histoire et bienfaits, vous saurez tout sur vos légumes et sur vos fruits de Juillet


En tant que Naturopathes, il est très important pour nous de conseiller de manger local et de saison.


En consommant de saison, nous mangeons des fruits et des légumes qui sont riches en nutriments et donc beaucoup plus nutritifs.


Nous continuons notre calendrier avec les légumes et les fruits de saison toujours avec les bienfaits dans notre panier.


Vous allez comprendre combien il est important de manger ou boire des légumes et des fruits.


C'est parti pour le mois de Juillet !

Artichaut • Aubergine • Betterave • Blette • Brocoli • Céleri-branche • Concombre • Courgette • Fenouil • Haricots verts • Maïs • Petits pois • Poivron • Radis


Abricot • Cerise • Citron • Figue • Fraise • Framboise • Groseille • Melon • Myrtille • Nectarine • Pastèque • Pêche • Poire • Prune • Tomate




Les bienfaits de l'artichaut

Indice pral : L' artichaut, cuit possède un indice PRAL de -6.7 mEq, il a donc un effet basifiant sur l'équilibre acido-basique de l'organisme.

  • énergétique et constructeur

  • très digestible

  • stimulant

  • apéritif

  • tonique hépatique ( cholagogue )

  • tonicardiaque

  • dépuratif sanguin

  • antitoxique

  • diurétique ( favorise l'élimination de l'urée, du cholestérol en excès et de l'acide urique )

  • entrave la sécrétion lactée des nourrices

Histoire :

Originaire du bassin méditerranéen, l’artichaut est le résultat de différents croisements botaniques. Les premières traces de ce légume sont relevées en Italie, en pleine Renaissance (milieu du XVIe siècle).


L’apanage des rois

L’artichaut est introduit pour la première fois en France sur la table de la reine Catherine de Médicis. Le légume devient également le péché mignon de Louis XIV, qui l’appréciait tellement qu’on dénombre 5 espèces différentes à Versailles à l’époque du Roi Soleil : le Blanc, le Vert, le Violet, le Rouge et le Sucré de Gênes. Ce n’est qu’en 1810 qu’un agronome de la région parisienne développe le Camus de Bretagne, l’artichaut favori des Français.


Le saviez-vous ?

Ce que l’on appelle communément le cœur ou le fond d’artichaut n’est autre que le réceptacle des fleurs non épanouies de la plante. Ces dernières forment alors le foin, sorte de poils qui recouvrent le cœur d’artichaut.


Les bienfaits de l'aubergine

Indice PRAL: l’ aubergine, cuite a un indice PRAL de -2 mEq, elle a donc un effet basifiant sur l’équilibre acido-basique de notre organisme

  • antianémique

  • laxatif

  • diurétique

  • stimulant hépatique et du pancréas

  • calmant

Histoire:

La culture de l’aubergine est très ancienne. Elle remonte en effet à 800 ans avant J.-C., dans la région indo-birmane. Le légume prospère toujours en terre indienne qui dispose d’une quantité impressionnante de variétés de toutes les couleurs. On la trouve également en Chine, quatre siècles avant notre ère.


L’aubergine est ensuite implantée dans le bassin méditerranéen grâce aux navigateurs arabes qui la ramènent de leurs voyages du bout du monde. Le légume s’acclimate rapidement à la douce chaleur de la région, et prospère rapidement.


Petit à petit, l’aubergine fait ses premiers pas sur le continent européen, cultivée par les Espagnols au Moyen-Âge. Il faudra attendre le XVe siècle pour qu’elle se développe en Italie et dans le sud de France.


Les bienfaits de la betterave

Indice pral: La betterave rouge, crue renferme un indice PRAL de -5.4 mEq, elle a donc un effet basifiant sur l’équilibre acido-basique de notre organisme.

  • apéritive

  • rafraîchissante

  • très digestible

  • très nutritive et énergétique


A savoir: De par ses notables teneurs en vitamine B9 elle peut contribuer au fonctionnement normal du système nerveux, aux capacités intellectuelles normales, à la réduction de la fatigue, au métabolisme de l’homocystéine, à la croissance des tissus maternels pendant la grossesse, au métabolisme normal des acides aminés, à la formation des cellules du sang, à la division cellulaire.


Histoire:

La betterave et la blette , bien que totalement dissemblables, sont cousines ! Toutes deux sont nées de l’évolution de la blette maritime, qui poussait à l’état sauvage sur les rivages de la Méditerranée et de l’Atlantique. Le terme betterave vient de la «bette», une plante cultivée à l'origine pour ses feuilles, dont la betterave est directement issue (elle vient des côtes de la Méditerranée, où elle pousse toujours à l'état sauvage) et de «rave», qui désigne toute plante potagère cultivée pour sa racine.


Connue depuis le début de notre ère, la betterave était utilisée par les Anciens à des fins médicinales. Les premières recettes ont été publiées au 2ème siècle. Vers le 14ème siècle, elle devient très prisée dans la gastronomie britannique.


La popularité de la betterave sucrière, quant à elle, doit beaucoup à l'intervention de Napoléon 1er. À cause de la guerre avec l'Angleterre et du blocus exercé sur la France, le sucre de canne ne pouvait plus parvenir des Antilles. Afin de faire face à cette pénurie, l'empereur offrit des terres à tous ceux qui cultiveraient la betterave sucrière, ce qui eut pour effet d'inciter significativement sa production.


Il faudra malgré tout attendre le milieu du 19ème siècle pour voir la consommation de cette racine se populariser à travers toute l'Europe. C'est d'ailleurs à cette époque que l'on a mis au point une sélection de variétés à racine rouge, blanche et jaune, de qualité gustative supérieure.


Désormais, elle est toujours cultivée en tant que légume (betterave rouge), en tant que plante fourragère (nourriture pour les ruminants) et pour la production du sucre. Les pays d'Europe de l'Est en ont presque fait l'emblème de leur culture gastronomique, avec leurs célèbres salades et le bortsch.


Aujourd'hui, ce sont une poignée d'hybrides qui dominent le marché. Mais, les anciennes, comme la crapaudine - allongée, à la peau ridée et rugueuse - sont toujours produites en France. D'autres, comme l'égyptienne, la jaune, la blanche et la chioggia connaissent aussi un regain de popularité.


La variété la plus souvent rencontrée est la noire ronde hâtive ou « globe », dont la racine est ronde et lisse et la chair de couleur rouge sombre.


Les bienfaits de la blette

Indice Pral : La bette ou blette, côte et feuille, bouillie/cuite à l'eau renferme un indice PRAL de -3.3 mEq, elle a donc un effet basifiant sur l'équilibre acido-basique du corps humain

  • source de vitamine C et bêtacarotènes

  • riche en minéraux : potassium, fer, magnésium, calcium

  • renferme des fibres efficaces pour stimuler les intestins

  • protège les cellules du vieillissement prématuré

  • facilite le transit intestinal

  • augmente l’effet de satiété et l’absorption des minéraux

  • équilibre la flore intestinale

  • permet de piéger le cholestérol.

Histoire :

D’après les botanistes et les historiens, la blette aurait vu le jour à la chaleur du bassin méditerranéen. Des traces de culture et de consommation ont été trouvées tant en Mésopotamie que dans la Rome Antique. Au Moyen-Âge, elle se consomme en soupe, la « porée » (ou « poirée »), qu’on additionne de poireau.


Ce légume rustique également appelé bette ou carde est très apprécié des consommateurs, si bien qu’il est cultivé en grandes quantités. Les espèces sont sélectionnées pour fournir des côtes bien larges. Au XVIe siècle, le botaniste Bauhin en répertorie des variétés de différentes couleurs : blanches, vertes, mais aussi jaune et rouge. Si la fin du XIXe siècle voit la culture d’une dizaine de variétés, le début du siècle suivant voit sa consommation décliner peu à peu avant de connaître un regain ces dernières décennies


Les bienfaits du brocolis

Indice PRAL: Le brocoli cuit possède un indice PRAL de -0.6 mEq, il a donc un effet basifiant sur l’équilibre acido-basique du corps humain. Le brocoli cru présente un indice PRAL de -3.9 mEq, il a donc un effet basifiant sur l’équilibre acido-basique de notre organisme.

  • sensation de satiété

  • très riche en fibres ( insolubles et solubles pectines )

  • améliore le transit

  • favorise une bonne digestion

  • réduit la constipation

  • contribue à réduire le taux sanguin de mauvais cholestérol

  • riche en antioxydants

  • réduit l'inflammation

  • diminue le stress oxydatif

  • soutient la santé cardiaque

  • favorise le bon fonctionnement du cerveau

  • soutient un système immunitaire sain

  • favorise la santé dentaire et bucco-dentaire

Histoire:

Originaire d’Italie, le brocoli n’est autre qu’un lointain descendant du chou sauvage et du chou-fleur . Et comme ses ancêtres, on n’en consomme que la pomme.


Création des Romains, le brocoli a été développé à partir des plus beaux spécimens de chou sauvage ; il s’agit même de l’étape intermédiaire avant la découverte du chou-fleur.


Très vite apprécié des Italiens, le légume vert a été popularisé par Catherine de Médicis, qui s’en régale sous la Renaissance. Cette dernière a en effet coutume de la surnommer l’« asperge italienne ».


Les Anglais adoptent le brocoli au XVIIIe siècle, tandis que les Américains n’en consomment qu’au terme du XIXe siècle.


Mais si le brocoli est cultivé depuis le XVIIe siècle en Europe, il n’a été introduit que très tardivement en France. Le légume n’a commencé à être exploité en Bretagne que dans les années 1980.


Le saviez-vous ?

Brocoli vient de l’italien brocco, qui signifie « pousse ». Broccolo (broccoli au pluriel) est un diminutif du terme original.


Les bienfaits du cèleri branche

Le céleri branche, cuit a un indice PRAL de -5.6 mEq, il a donc un effet basifiant sur l'équilibre acido-basique de notre corps.


  • apéritif

  • stomachique

  • tonique nervin et général

  • stimulant des surrénales

  • reminéralisant

  • rafraîchissant

  • antiscorbutique

  • dépuratif, régénérateur sanguin

  • antipaludéen

  • diurétique

  • antirhumatismal

  • draineur pulmonaire et hépatique

  • antiseptique

  • amaigrissant


Histoire:

Originaire du bassin méditerranéen, le céleri aurait probablement été évoqué dès 800 avant notre ère dans L’Odyssée d’Homère,


Les Chinois et les égyptiens l’employaient déjà 500 ans avant notre ère.


Pendant des siècles, le céleri se présentera sous la forme d’un bouquet aux tiges frêles et servit d’aromate.


La plante telle qu’on la connaît aujourd’hui naquit au XVIIe siècle, en Italie. Deux variétés furent alors créés par culture sélective : l’une à tiges particulièrement longues et charnues (le céleri-branche) ; l’autre à grosse racine et petites tiges feuillues (le céleri-rave).


Elles ne seront introduites en France qu’un siècle ou deux plus tard.


Les bienfaits du concombre

Indice pral : Le concombre, pulpe, cru a un indice PRAL de -2.2 mEq, il a donc un effet basifiant sur l’équilibre acido-basique de l’organisme

  • rafraîchissant

  • dépuratif

  • dissolvant de l'acide urique et des urates, diurétique

  • hypnotique léger

Histoire:

Né selon toute vraisemblance dans le nord de l’Inde (où il fait l’objet de nombreux récits légendaires), le concombre s’est très tôt propagé vers la Chine et le Moyen-Orient. Il est ensuite cultivé sur les bords du Nil par les Égyptiens, qui en consomment beaucoup et le remettent en offrandes à leurs dieux. Les Hébreux l’importent également en Terre promise, où il devient l’un de leurs mets préférés.


Durant l’Antiquité, Grecs et Romains apprécient aussi beaucoup le concombre, malgré sa forte amertume. Pline rapporte même que l’empereur Tibère s’en régalait quotidiennement, et que les jardiniers le faisaient pousser sous cloche pour accélérer sa croissance.


En France, on trouve mention officielle de sa présence dès le 9è siècle, lorsque Charlemagne en ordonne la culture dans ses domaines. Au 17è siècle, Louis XIV en est également très friand. Pour le lui servir en « primeur », La Quintinie, le jardinier en chef de Versailles, développera alors la production sous serre.


Aujourd’hui, le concombre est principalement cultivé de cette manière.


Les bienfaits de la courgette

Indice PRAL: Le courgette, pulpe et peau, crue a un indice PRAL de -3.9 mEq, il a donc un effet basifiant sur l’équilibre acido-basique du corps humain La courgette, pulpe et peau, rôtie/cuite au four renferme un indice PRAL de -5 mEq, elle a donc un effet basifiant sur l’équilibre acido-basique de notre organisme.

  • favorise un bon transit

  • régule les transits perturbés

  • riche en antioxydants efficaces pour lutter contre le stress oxydatif

  • favorise la santé cardiaque

  • améliore la digestion

  • protège contre l’asthme

  • renforce les dents et les os

  • aide à la perte de poids

  • aide à maintenir la santé des yeux

  • peut aider à contrôler le diabète

Histoire

Elle est considérée comme un « légume-fruitier » car si on a tendance à la cataloguer de légume, du fait qu’elle ne soit pas sucrée, la courgette est bien un fruit, tout comme la tomate, l’avocat, l’aubergine, le poivron, les piments, le concombre, les haricots verts ou encore l’olive.


La courgette est originaire d’Amérique centrale et du Mexique, où elle aurait été domestiquée il y a 9 000 ou 10 000 ans.


Les conquérants espagnols l’introduiront en Europe au XVIe siècle, où elle rencontrera rapidement un franc succès.


Durant les 400 ans suivant sa découverte, de nombreuses variétés seront développées, chaque pays sélectionnant les cultivars adaptés à son climat et à sa cuisine.


La courgette est aujourd’hui un ingrédient incontournable de la cuisine du sud de l'Europe.


Les bienfaits du fenouil

Indice pral: Le fenouil, bouilli/cuit à l’eau a un indice PRAL de -5.3 mEq, il a donc un effet basifiant sur l’équilibre acido-basique de notre corps.

  • tonique

  • antispasmodique

  • diurétique

  • apéritif

  • vermifuge

  • emménagogue

  • galactogène

A savoir: Minéraux & oligo-éléments

De par ses importantes teneurs en cuivre il peut contribuer au fonctionnement normal du métabolisme énergétique, au fonctionnement normal du système nerveux, au fonctionnement normal du système immunitaire, à la protection des cellules contre les radicaux libres (effet antioxydant), au maintien du tissu conjonctif, à la pigmentation de la peau et des cheveux, au transport du fer dans le sang.


Histoire:

Dès l’Antiquité, le fenouil était utilisé comme condiment.

Le fenouil doux commence à être cultivé en Toscane vers la fin du Moyen Âge.


Popularisé par Catherine de Médicis, il est devenu l’un des légumes préférés des Italiens.


Claude Mollet, jardinier d’Henri IV et de Louis XIII l’acclimate aux potagers royaux.


À la fin du XVIIe siècle, le fenouil est cultivé dans le nord de la France et aux Pays-Bas. Il reste néanmoins beaucoup plus populaire dans le sud de l’Europe.


On le trouve encore aujourd’hui à l’état sauvage sur les côtes méditerranéennes.


Les bienfaits haricots verts

Indice PRAL: Le haricot vert, surgelé, cuit possède un indice PRAL de -2.5 mEq, il a donc un effet basifiant sur l'équilibre acido-basique de l'organisme.

  • reconstituant

  • stimulant nerveux

  • diurétique

  • dépuratif

  • anti-infectieux

  • tonique hépatique et du pancréas

Histoire: Rapporté en Europe par Christophe Colomb, le haricot vert est originaire d’Amérique du Sud. La variété que l’on trouve aujourd’hui dans nos assiettes a été domestiquée dans les Andes près de 7 000 ans avant notre ère. Dès son arrivée en Europe, le grain sec du haricot vert est devenu l’aliment indispensable des grands voyages. Ce n’est qu’à la fin du XVIIIe siècle, en Italie du sud, qu’il a été consommé à l’état de gousse tendre.


Il s’est aujourd’hui très bien adapté à la région des Grands Lacs en Afrique (Kenya, Tanzanie, Ouganda) où il retrouve un écosystème proche de celui des Andes.


Les bienfaits du maïs

  • très riche en potassium

  • le maïs est diurétique et permet d'augmenter considérablement le volume des urines.

  • Il est utile en cas de calculs de la vessie, de goutte, de coliques néphrétiques, de cystites et d'affections inflammatoires aiguës ou chroniques de la vessie

  • excellente source de glucides

  • sans gluten

  • pouvoir antioxydant

  • bonne source de fibres alimentaires

  • favorise la santé cardiovasculaire

Riche en protéines, en fer et en calcium, de même qu’en fibres, énergisant tout en étant peu calorique, le maïs soufflé ou popcorn constitue une excellente collation. À la condition, bien sûr, de ne pas le noyer sous le beurre... Certains amateurs le servent sans beurre avec un peu de tamari et de levure torula, ce qui en fait un délicieux produit santé.


Histoire

Au XVème siècle, les européens découvrent avec le «Nouveau Monde» une nouvelle plante alimentaire, le maïs. Grâce aux peuples indigènes de ce continent, le maïs avait déjà conquis de vastes territoires. Avec les européens, il va partir à la conquête du monde.

Les ancêtres américains

La téosinte, graminée annuelle, est désignée comme l’ancêtre du maïs. Les épis de cette plante ne portent que quelques grains. Au Mexique, il y a 9.000 ans, des gisements archéologiques de la vallée de Tehuacan indiquent que la population consommait déjà du maïs avec des épis de 3 à 4 cm de long. En 1.000 ans, les peuples précolombiens domestiquent le maïs dont la taille de l’épi et le nombre de grains augmentent progressivement. En récoltant et en cultivant les plantes qui possédaient les plus beaux épis, les hommes vont sélectionner des populations de maïs dont la place dans leur alimentation est de plus en plus importante. Ainsi, le maïs était la nourriture principale des peuples du centre de l’Amérique : Incas, Mayas, Aztèques … Puis en quelques milliers d’années, les hommes introduisent le maïs jusqu’au nord de l’Amérique.

La découverte du maïs par les Européens


En 1492, Christophe Colomb et son équipage voient pour la première fois du maïs à Cuba. En 1520, Magellan trouve du maïs à Rio de Janeiro et en 1535, Jacques Cartier découvre des cultures de maïs sur l’emplacement de la future ville de Montréal. Ainsi, le maïs était déjà cultivé de l’Argentine au Canada. C’est sans doute les botanistes qui accompagnent Christophe Colomb qui introduisent le premier maïs en Europe en 1493, à partir des Caraïbes. A partir du sud de l’Espagne, le maïs se répand dans les régions suffisamment chaudes et humides de l’Europe : le Portugal en 1515, puis le Pays-Basque Espagnol, la Galice, le sud-ouest de la France, la Bresse, la Franche-Comté …, l’Italie, l’Egypte et tout le bassin méditerranéen. Les populations de maïs du nord des Etats-Unis et du Canada facilitent son acclimatation dans d’autres régions du nord de l’Europe.


Les variétés de population de maïs

Aujourd’hui, les généticiens ont identifié environ 20.000 populations de maïs sur le continent américain. A partir de populations de maïs importées de différentes régions de ce continent, et de leurs combinaisons, se créée une très grande diversité de populations de maïs en Europe. En France, les populations régionales de maïs bien connues sont « le blanc doré des Landes », « le grand roux Basque », « le maïs jaune de Bade », « la Millette du Lauraguais » et les maïs précoces du Massif Central et des Pyrénées tels que le maïs « Lacaune » et le maïs « Bugard ». Elles sont utilisées pour l’alimentation humaine sous forme de bouillie et de galette, et pour l’alimentation des porcs et des volailles. Les rendements moyens de ces « populations de pays » sont compris entre 8 et 12 quintaux par hectare, et varient beaucoup selon les années.


L’apparition des maïs hybrides

Dès 1946, le professeur Alabouvette explique aux agriculteurs l’intérêt des hybrides de maïs. Il s’agit de créer des lignées pures de maïs qui possèdent des caractères intéressants et de les croiser entre elles pour disposer de semences hybrides homogènes, qui cumulent les caractères positifs et dont la vigueur hybride permet de doubler ou de tripler les rendements par rapport aux populations utilisées. En 1948, les premières semences hybrides américaines sont introduites et cultivées en France. A partir de 1950, les agriculteurs français décident alors de s’organiser pour produire eux-mêmes leurs semences hybrides et ne pas être dépendants d’importations américaines. Les travaux de l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) aboutissent en 1957, à la mise à la disposition des agriculteurs français de variétés hybrides beaucoup mieux adaptées à nos conditions climatiques et nettement plus productives que les hybrides américains. En 1955, la culture d’hybrides ne représentait que 50% des surfaces de maïs dans un département tel que les Pyrénées atlantiques. Les objectifs fixés à la Libération d’autosuffisance alimentaire sont encore loin. Mais en 10 ans, avec le développement des hybrides, les rendements doublent et passent de 20q/ha à 40q/ha. Les hybrides de maïs se généralisent dans toutes les régions et pour toutes les productions : maïs doux, maïs pop-corn, maïs blonds pour le gavage des animaux et la consommation humaine, maïs vitreux pour les corn-flakes, maïs dentés et cornés-dentés pour l’alimentation animale… Ce sont pour ces mêmes raisons que le maïs est devenu la céréale la plus consommée dans le monde.


Les bienfaits des petit-pois

Indice pral: Les petits pois, cuits possèdent un indice PRAL de 2.3 mEq, ils ont donc un effet plutôt neutre sur l’équilibre acido-basique de l’organisme.


  • favorise l'évacuation intestinale

  • énergétique

A savoir: Vitamines du groupe B

Compte tenu de leurs conséquentes teneurs en vitamine B9 ils peuvent contribuer au fonctionnement normal du système nerveux, aux capacités intellectuelles normales, à la réduction de la fatigue, au métabolisme de l’homocystéine, à la croissance des tissus maternels pendant la grossesse, au métabolisme normal des acides aminés, à la formation des cellules du sang, à la division cellulaire.


Histoire:

Le petit pois, aussi appelé pois potager, est l’un des plus vieux légumes cultivés en Europe et en Asie. En Iran, en Palestine, en Grèce ou encore en Suisse, le petit pois était déjà présent il y a 10 000 ans.


Il était alors consommé sec, on le concassait avant de le cuire.


Sa consommation fraîche est relativement récente. Il s’est implanté en France au XVIIe siècle en passant par l’Italie et les Pays-Bas. Il se développa rapidement autour de Paris.


Louis XIV adorait le petit pois, il demanda alors à son jardinier, La Quintinie, d’en faire la culture sous les serres à Versailles.


Le moine autrichien Mendel s’est servi du petit pois pour établir les premières lois de la génétique. Pendant 18 années, il a réalisé des croisements dans son potager et à constaté les variations de dimension, de forme et de couleur.


Si quelques dizaines de variétés étaient recensées au XVIe siècle, on dénombrait déjà 360 appellations en 1925. Ce chiffre n’a pas cessé de croître.


Les bienfaits du poivron

Indice PRAL: Le poivron rouge, cru a un indice PRAL de -2.8 mEq, il a donc un effet basifiant sur l'équilibre acido-basique du corps humain.

  • antioxydant

  • anti-âge

  • un champion de la teneur en vitamine C

  • riche en fibres

  • diététique

  • diurétique

Histoire Il n’existe pas de poivron sauvage. Il a traversé l’Atlantique à l’époque des grandes découvertes et s’est installé avec succès sur tout le pourtour méditerranéen en s’imposant dans de nombreuses spécialités locales. Certainement originaire d’Amérique du Sud, le poivron a vraisemblablement été cultivé pour la première fois au Mexique. Des graines vieilles de 5 000 ans y ont été retrouvées lors de fouilles archéologiques.


Le piment (à l’origine du poivron) s’est d’abord répandu en Europe au XVe siècle. Ce n’est qu’au XVIIIe siècle que sa version douce est devenue populaire dans nos contrées.


Les bienfaits du radis rose

Indice Pral : comme la plupart des légumes, les atouts santé du radis dépassent son indice PRAL (potential Renal Acid Load) qui est de -4,41 mEq pour 100 g) qui est alcalin

  • apéritif

  • antiscorbutique

  • antirachitique

  • antiseptique général

  • draineur hépatique et rénal

  • pectoral

  • bonne source de vitamine C, en fibres et pauvre en calories

A savoir: Ses salicylates peuvent produire des réactions chez les personnes allergiques à l'aspirine.


Histoire:

Présent dans nos contrées depuis le Néolithique, le radis était très populaire pendant l’Antiquité. Les différents peuples qui le cultivaient l’appréciaient pour ses qualités nutritionnelles autant que pour ses propriétés médicinales. Probablement originaire d’Asie Mineure, le radis faisait déjà partie du menu des Babyloniens et des Égyptiens il y a 4 000 ans.


Chez les Grecs, le radis était dédié à Apollon. Le dieu recevait parfois des radis en or comme offrandes.


Charlemagne, dans ses fameux capitulaires, recommandait à ses sujets la culture de l’excellente racine.


Déjà consommé à la « croque au sel », le radis du Moyen Âge n’avait probablement pas grand-chose à voir avec les variétés que nous consommons aujourd’hui


Le radis noir n’est arrivé en France qu’au XVIe siècle : il ne sera consommé que 200 ans plus tard !


Le petit radis rouge, tout rond, n’a fait son apparition qu’au XVIIIe siècle.



Les bienfaits de la tomate

Indice PRAL: La tomate, pulpe, appertisée a un indice PRAL de -4.7 mEq, elle a donc un effet basifiant sur l’équilibre acido-basique de notre organisme Le tomate, concentré, appertisé possède un indice PRAL de -17.5 mEq, il a donc un effet très basifiant sur l’équilibre acido-basique de notre organisme.


  • énergétique

  • reminéralisant

  • revitalisant

  • équilibrant cellulaire

  • apéritif

  • rafraîchissant

  • antiscorbutique

  • anti-infectieux

  • désintoxiquant

  • alcalinisant des sangs trop acides

  • diurétique

  • dissolvant urique

  • éliminateur de l'urée

  • favorise l'exonération par sa peau et ses graines

  • facilite la digestion des féculents et des amidons ( pâtes )

Histoire

Découverte en Amérique du Sud au XVIe siècle, la tomate tient son nom d’un mot aztèque : « Tomatl ». Après avoir traversé l’Océan, elle parvient dans le sud de l’Europe. Les Italiens l’appelaient alors « pomme d’or » et les Provençaux « pomme d’amour ».


Considérée comme vénéneuse, ses plants étaient cultivés pour leurs qualités ornementales. L’agronome Olivier de Serres la préconisait pour la décoration de tonnelles. Ses propriétés en tant que légume fruit ne furent découvertes qu’au milieu du XVIIIe siècle. Elle gagna alors toutes les tables de l’Europe méridionale. En France, les Provençaux furent les premiers à la consommer. Elle était préparée sous forme de sauces plus ou moins relevées.


Les bienfaits de l'abricot

Ils sont alcalins, contrairement aux fruits à coque qui ont tendance à être acidifiants, à l'exception des noisettes. L'abricot sec fait partie des fruits secs les plus alcalins, avec un indice PRAL de – 21,6.


  • très nutritif

  • très digestible sauf pour certains dyspeptiques

  • antianémique

  • régénérateur tissulaire et nervin ( équilibrant nerveux )

  • augmente les réactions naturelles de défense

  • apéritif

  • rafraichissant

  • astringent : à l'état frais donc antidiarrhéique

  • laxatif: à l'état sec

Histoire L’abricotier provient du nord-est de la Chine. Il aurait été domestiqué il y a 4 000 ans par une peuplade chinoise. Il y a plus de 2 000 ans, les légionnaires romains l’ont introduit en Grèce et en Italie.


Il n’est arrivé en France qu’au XVe siècle et sa culture ne s’y est établie véritablement qu’au XVIIIe siècle. À cette même époque, les missionnaires espagnols l’ont implanté dans le sud de la Californie, où il a été rapidement adopté.


Aujourd’hui, les pays méditerranéens (Turquie, Espagne, Syrie, Grèce, France) sont les plus gros producteurs d’abricot avec l’Iran. En Amérique, la Californie et le Chili dominent le marché.


Les bienfaits de la cerise

Indice PRAL : -3.03/35 - faiblement basifiant

  • détoxiquant

  • dépuratif puissant

  • reminéralisant

  • énergétique musculaire et nervin

  • anti-infectieux

  • augmente les réactions naturelles de défense

  • rafraîchissant

  • sédatif nervin

  • régulateur hépatique et gastrique

  • diurétique

  • antirhumatismal

  • antiarthritique

  • laxatif

  • rajeunissant tissulaire

Histoire

Les Romains prétendent l’avoir introduit en Europe. D’après leurs dires, ce serait le général Lucullus qui l’aurait rapporté d’Asie mineure en l’an 73. Des textes plus anciens démontrent toutefois que le fruit rouge était déjà connu en Grèce, en Italie et en Gaule, bien avant cette date, sans pour autant nous donner plus de précisions…


En France, la cerise s’est surtout imposée au Moyen-Âge. C’est ensuite Louis XV, grand amateur de ce fruit, qui encouragera la culture et le développement de la production.


Les bienfaits du citron

Indice Pral: le citron est alcalinisant (indice PRAL = -2,6). Veillez à privilégier les aliments alcalinisant comme les légumes et les fruits dans l'alimentation, ou du moins à les incorporer volontairement

  • bactéricide

  • antiseptique

  • activateur des globules blancs

  • rafraîchissant

  • fébrifuge

  • tonique du système nerveux et du sympathique

  • tonicardiaque

  • alcalinisant

  • diurétique

  • antirhumatismal, antigoutteux, anti-arthritique

  • calmant, anti-acide gastrique

  • tonique veineux

  • dépuratif

  • reminéralisant

  • antianémique

  • favorise les sécrétions gastro-hépatiques et pancréatiques

  • carminatif

  • vermifuge.

Histoire:

L’origine géographique du citron se situerait à proximité de la Chine et de l’Inde, sans doute au Kashmir, il y a environ 3000 ans. Il est produit en Asie depuis très longtemps, les premières traces de culture, en Chine, datent de 2500 ans. Quittant sa région originelle, il voyage sur la route de la soie jusqu’au Moyen-Orient. Les Hébreux le découvrent alors et le plantent durant la captivité de Babylone.


Il deviendra et restera l’une des quatre espèces végétales brandies lors de la fête de Soukkot, fête en mémoire de la captivité. Il est d’ailleurs, pour les Hébreux, le symbole de la perfection et de la beauté.


À l’époque, le citron n’était pas un citron jaune ou vert, mais plutôt un cédrat (citrus medica), ancêtre du citron. Il est possible que le citron que nous connaissons aujourd’hui provienne d’un mélange entre un cédratier et un bigaradier. Apporté par les Hébreux, le citron continuera sa route vers l’Asie Mineure pour arriver en Italie.


Du 1er au 3ème siècle, le citron est connu des Grecs, des Romains et des Arabes. Il est utilisé à cette époque uniquement pour ses vertus thérapeutiques. On le retrouve dans les écrits de Pline l’Ancien, célèbre botaniste romain, il est également prescrit par les médecins comme Athénée de Naucratis. D’ailleurs l’empereur Néron, craignant d’être empoisonné, en consommait très régulièrement.


Au 9° siècle, les Arabes répandirent le précieux fruit en Tunisie, en Espagne et en Provence. Au 10° siècle, Avicenne, grand médecin et philosophe perse, prescrit le citron pour lutter contre la fièvre et comme antipoison et antivenin. Une légende égyptienne raconte que deux malfaiteurs furent livrés aux serpents, l’un mourut et l’autre survécut car il avait mangé un citron.


Au 12° siècle, les croisés introduisent le citron dans les pays ou parties d’Europe que les Arabes n’avaient pas conquis.


Il continuera ensuite à voyager avec Christophe Colomb (comme de nombreux autres produits) pour atteindre Haïti et la République Dominicaine en 1493. À la même époque, les portugais commencent la culture de l’agrume au Brésil. Il finit sa conquête du monde par la Floride au 16° siècle, état américain qui reste un grand producteur de citron.


Les bienfaits de la figue

La figue, sèche renferme un indice PRAL de -17 mEq, elle a donc un effet très basifiant sur l'équilibre acido-basique de l'organisme.


  • très nutritif et digestible

  • tonifiant

  • laxatif

  • diurétique

  • pectoral

  • tonique émollient

Histoire:

Vers -100 avant J.-C, près de 29 variétés de figues existaient déjà dont les deux principales, « la blanche » (rare car très fragile) et « la violette » (la plus courante).


En provenance d’Asie Mineure, la figue s’est introduite par la suite au long du bassin méditerranéen. Mentionnée dans la Bible, ce fruit est très appréciée par les Romains et les Phéniciens.

Exportant des raisins pour Venise, les Corinthiens pouvaient cacher des figues très facilement car ce fruit était moins cher.


Ce n’est qu’au XIIIème siècle que l’appellation de « figue » naît.

En France, au XIVème siècle, le jardinier de Louis Soleil lui plantera pour son plus grand plaisir jusqu’à 700 figuiers. Cette ruse a permit de faire naître une expression connue de tous aujourd’hui : « mi-figue, mi-raisin »…


Aujourd’hui, les principaux producteurs de figues sont la Turquie, la Grèce, l’Italie et la Californie car le figuier aime le soleil et les sols pauvres.


En France, la Bretagne et le Sud sont les régions les plus productives.


Le saviez-vous ? Il ne faut pas confondre la figue avec la figue de Barbarie qui est en fait le fruit du cactus


Les bienfaits de la fraise

Indice pral: La fraise, crue possède un indice PRAL de -2.3 mEq, elle a donc un effet basifiant sur l’équilibre acido-basique de notre corps

  • nutritif

  • tonique

  • reminéralisant

  • rafraîchissant

  • diurétique

  • antigoutteux

  • hypotenseur

  • dépuratif

  • détoxicant

  • favorise les défenses naturelles

  • laxatif

  • régulateur hépatique, du système nerveux, des glandes endocrines

  • bactéricide

Histoire:

Depuis la Préhistoire, l’homme consomme des fraises issues de fraisiers sauvages, les fraises des bois (Fragoria Vesca). Les premières mises en culture datent du XIV siècle avec la plantation de 12000 fraisiers dans le jardin du Louvre. Il s’agissait là de fruits très parfumés mais avec un très petit calibre.


Au XVIe siècle, les explorateurs qui découvrirent l’Amérique s’émerveillèrent devant la grosseur des fruits. C’est probablement Jacques Cartier qui introduisit en France le fraisier écarlate ou fraisier de Virginie (Fragaria Virginiana). Il se répandit en Angleterre et en France notamment en Bretagne.


AU XVIIIe siècle, Amédée François Frézier, envoyé par Louis XIV en mission d’espionnage sur les fortifications espagnoles au Chili et au Pérou découvrit des fraisiers aux fruits blanchâtres peu savoureux mais très gros. A son arrivée en France seulement 5 plants avaient résisté à la traversée mais Ils ne donnèrent pas de fruits. Ils furent multipliés grâce aux stolons et envoyés dans de nombreux jardins botaniques. Les seuls cas de fructification de la « Blanche du Chili » eurent lieu lors de la proximité d’autres espèces de fraisiers dont le fraisier de Virginie. Cet hybride issu de deux fraisiers américains naquit de façon parfaitement aléatoire sur le continent européen, il fût nommé fraiser ananas (Fragaria ananassa Duch. du botaniste A.N. Duchesne) en rapport avec son arôme qui rappelle celui de l’ananas. Il est à l’origine de nos variétés actuelles. C’est ainsi de façon empirique que naquit la sélection variétale, chaque croisement donnait une variété et celle-ci était multipliée par stolons. Le fraisier moderne était né!


Les bienfaits de la framboise

Indice PRAL: La framboise, crue possède un indice PRAL de -2.6 mEq, elle a donc un effet basifiant sur l'équilibre acido-basique du corps humain.


  • tonique

  • stomachique

  • apéritif

  • dépuratif

  • diurétique

  • laxatif

  • sudorifique

  • rafraîchissant


Histoire En réalité, le framboisier est originaire des zones montagneuses d’Europe occidentale, où il existe toujours à l’état sauvage. Lors de vos prochaines vacances à la montagne, vous aurez peut-être la chance de trouver des framboises dans les sous-bois. Le framboisier sauvage est en effet toujours présent dans les Alpes, les monts d’Auvergne et les Vosges.


19ème siècle, la framboise devient un fruit de bouche


A la Renaissance, la framboise fait peu à peu son entrée dans les jardins. Sélectionnée depuis plusieurs siècles afin de la rendre plus robuste et plus prolifique, elle se bonifie au fil du temps.


En France, on ne croque cependant cette savoureuse baie qu’au 19ème siècle. Elle était jusque-là surtout cultivée pour son parfum et ses vertus médicinales, ainsi que pour la fabrication de boissons.


La culture commerciale de la framboise se développe à partir des années 1950.


Les bienfaits des groseilles

Indice pral: Indice PRAL -4.23 /35 - Faiblement basifiant


  • apéritif

  • reminéralisant

  • digestif

  • laxatif

  • diurétique

  • dépuratif

  • décongestionnant

Histoire:

Les ancêtres sauvages du groseillier poussent dans les pays du nord de l’Europe ou dans les régions montagneuses froides. Pour ces raisons, le groseillier reste longtemps inconnu des grecs et romains antiques.

Cultivée dans les jardins français depuis le Moyen-Âge, sa présence est attestée au XIIe siècle en Lorraine, et au XVIe siècle dans les jardins et à la table du roi de France. En Angleterre, on l’utilisait pour garnir et assaisonner le maquereau.


La capitale de la groseille


Depuis le Moyen-Âge, la ville lorraine de Bar-le-Duc est mondialement réputée pour sa confiture de groseilles sans pépins. Pour confectionner ce mets très recherché, les baies sont délicatement épépinées à l’aide d’une plume d’oie dont la pointe est finement taillée en biseau. Ce procédé permet au fruit de garder sa consistance avant cuisson.


Les bienfaits du melon

Indice Pral :Pour calculer l'effet alcalinisant ou non d'un aliment, il suffit de regarder son indice PRAL. Lorsqu'il est négatif, l'aliment a un effet alcalinisant. Ici, l'indice du melon d'eau est de -5,7.

  • rafraîchissant

  • apéritif

  • laxatif

  • diurétique

  • rajeunissant tissulaire

Histoire:

Le melon serait originaire d’Afrique. Les Egyptiens le cultivent déjà 500 ans avant notre ère. Il gagne la Grèce puis Rome vers le 1er siècle, où il est alors consommé comme légume. Il faut dire qu’à l’époque il est petit, peu sucré ; et on le dégustait poivré et vinaigré. Sa saveur et son parfum se sont affinés petit à petit.


Les moines le cultivent pour les papes dans leur résidence d’été de Cantaluppo, à l’époque de la Renaissance. C’est de là que vient l’appellation « Cantaloup ».


A la fin du XVIe siècle, sa culture est largement répandue dans le midi de la France. Il se décline en plusieurs variétés aux noms évocateurs : morin, barbarin, citrolin, muscadin, etc.


Un siècle plus tard, l’Anjou et la Touraine en produisent pour la Cour. La Charente leur emboîte alors le pas pour devenir l’une des plus importantes régions productrices et donner son nom à la variété la plus consommée aujourd’hui.


Les bienfaits de la myrtille

La myrtille, crue présente un indice PRAL de -1 mEq, elle a donc un effet basifiant sur l'équilibre acido-basique du corps humain.


  • astringent

  • antiseptique

  • antiputride

  • bactéricide

  • dissolvant urique

  • protecteur des parois vasculaires

  • anti scléreux

  • améliorant de la vision nocturne

  • antidiabétique

Histoire:

Le nom myrtille vient de Vaccinium myrtillus, la myrtille sauvage qui pousse naturellement sur les massifs montagneux de l’Est jusqu’aux Alpes et dans le Massif Central. Par ressemblance, myrtille est devenu le terme générique qui regroupe les espèces botaniques de la famille des Vaccinium à baies bleues.


Ainsi, la myrtille qui est cultivée dans nos vergers français est originaire du continent Nord-américain. Il s’agit d’une espèce cousine de la myrtille d’Europe. Les botanistes la nomment Vaccinium corymbosum car ses fruits poussent sur des petites grappes, les corymbes. On l’appelle aussi myrtille arbustive, traduction de l’américain « Highbush blueberry » parce que la plante peut atteindre jusqu’à 2 mètres de haut au stade adulte.


C’est au début du 19ème siècle que le botaniste américain Frédéric Coville a sélectionné cette espèce de myrtilles pour créer des variétés plus faciles à cultiver. Les premières cultures en Amérique du Nord sont réalisées vers 1920. Son introduction en Europe (Allemagne) date de 1934. En France, après quelques essais, c’est à partir de 1985 que se développe la culture.


D’autres espèces de myrtilles sont produites dans le monde. Dans la partie Nord des Etats-Unis et surtout au Canada, l’espèce sauvage est Vaccinium angustifolium. Les anglophones l’appellent lowbush blueberry. C’est le bleuet nain du Québec car nos cousins francophones du Québec n’utilisent que le mot bleuet pour désigner la myrtille. A ne pas confondre avec le nom bluet qui est une marque déposée par les producteurs de myrtille cultivée du massif vosgien.


Sur le continent américain on trouve aussi Vaccinium ashei Reade, nommée Rabbiteye blueberry. Les variétés rabbiteye sont plus adaptées aux régions chaudes du sud-est américain car elles n’ont pas de besoin en froid. Il existe aussi des hybrides de Vaccinium corymbosum avec des vaccinium à faible besoin en froid. Ces nouvelles variétés sont cultivées en Floride, en Californie, Amérique du Sud, dans le sud de l’Europe ou en Australie et en Nouvelle-Zélande.


Les bienfaits de la nectarine

La nectarine ou brugnon, blanche, pulpe et peau, crue possède un indice PRAL de -3.6 mEq, elle a donc un effet basifiant sur l'équilibre acido-basique de notre corps.


  • riche en nutriments et vitamine C

  • sa forte teneur en eau permet de rafraîchir

  • source de fibres, reconnue pour ses propriétés laxative idéale en cas de constipation,

  • la nectarine aide à avoir un bon transit intestinal,

  • à éliminer les toxines grâce à son effet diurétique et laxatif


Histoire: Originaire de Chine, nectarine et brugnon sont connus depuis plus de 2000 ans.

Le nectarinier et le brugnonier n'existent pas à l'état sauvage.

Mutants de la pêche, nectarine et brugnon sont connus depuis l'Antiquité.

Le pêcher est ramené en Grèce par les soldats d'Alexandre le Grand au retour de leur expédition en Inde.


La première mention écrite du brugnon dans des textes français date du XVIe siècle où figure la description d'une pêche sans duvet que l'on nomme « brugnon ».

Olivier de Serres, agronome français, cite « les deux brignons, gros et petit... ».

Le terme nectarine est apparu dans la langue française à la fin du XIXe siècle.

Introduite aux Etats-Unis vers 1720, où sa culture s'est particulièrement intensifiée en Californie, la nectarine arrive en France après la Seconde guerre mondiale.

Utilisés dans des programmes de sélections au XIXe siècle, il existe aujourd'hui de nombreuses variétés de nectarines et de brugnons.


Les bienfaits de la pastèque

Indice Pral :Pour calculer l'effet alcalinisant ou non d'un aliment, il suffit de regarder son indice PRAL. Lorsqu'il est négatif, l'aliment a un effet alcalinisant. Ici, l'indice de la pastèque est de -1,9


  • dépuratif

  • un fruit bon pour la santé cardiaque.

  • des propriétés anti-inflammatoires reconnues.

  • le fruit diurétique idéal pour s'hydrater avec peu de calories.

  • un aliment à consommer en cas de rétention d'eau.

  • vitamine A et lycopène, pour rester jeune et bronzé


Histoire

La pastèque (Citrullus lanatus) appartient à la famille des cucurbitacées (melon, courge, concombre …). Originaire d’Afrique, elle était déjà cultivée en Egypte il y a plus de 5000 ans. Les Égyptiens avaient pour coutume d’offrir aux voyageurs des morceaux de pastèques aux portes du désert.


Les graines de la pastèque étant facilement transportables, la culture de ce fruit a pu se propager de la Mésopotamie à l’Extrême Orient en passant par l’Inde.


Puis cette culture s’est répandue dans toutes les régions méditerranéennes grâce leur climat propice.


Vers les XV-XVIe siècle, les explorateurs britanniques découvrent la pastèque à Madagascar, et ils en profitent pour la ramener en Europe ainsi que dans leurs colonies américaines.


Les bienfaits de la pêche

Indice Pral :Pour calculer l'effet alcalinisant ou non d'un aliment, il suffit de regarder son indice PRAL. Lorsqu'il est négatif, l'aliment a un effet alcalinisant. Ici, l'indice de la pastèque est de -3,1


  • énergétique

  • stomachique

  • diurétique

  • laxatif léger

Histoire

La pêche est un fruit très ancien. Les premières traces de sa présence remontent à cinq siècles avant notre ère dans la Chine méridionale. Elle a ensuite traversé le continent asiatique pour atteindre le Moyen Orient. La Perse lui a valu son appellation Prunus persica tandis qu’en Egypte on l’apparentait au dieu du silence, Harpocrate.


Quelques siècles avant d’être popularisée chez nous, elle était cultivée par les Romains qui en distinguaient déjà cinq variétés. A partir des XVe et XVIe siècles, la France est devenue le centre de sa culture en Europe. Les plantations en espaliers se développèrent dans la ville de Montreuil et le fruit y gagna une grande popularité.


La pêche acquit ses titres de noblesse à Versailles, dans le jardin fruitier du Roi Soleil. Plus de trente variétés y furent cultivées. Parmi elles, on compte celles aux noms évocateurs tels « Belle de Chevreuse », « Belle de Vitry », ou encore « Téton de Vénus » !


Les bienfaits de la poire

Indice Pral :Pour calculer l'effet alcalinisant ou non d'un aliment, il suffit de regarder son indice PRAL. Lorsqu'il est négatif, l'aliment a un effet alcalinisant. Ici, l'indice de la pastèque est de -2,1

  • uricolytique

  • diurétique

  • antiputride

  • dépuratif

  • laxatif

  • reminéralisant

  • nutritif

  • stomachique

  • astringent

  • sédatif

  • rafraichissant

Histoire:

La poire est apparue en Asie centrale. En Chine, sa culture aurait commencé plus de 4 millénaires avant notre ère. Elle traverse ensuite le continent asiatique pour atteindre l’Europe où les Grecs et les Romains furent les premiers à l’adopter. Dans la Rome Antique, la poire se consomme déjà crue, cuite ou séchée.


Petit à petit, l’Europe fait sa connaissance. En France, elle apparaît au XVIe siècle et le roi Louis XIV la popularise grâce à son jardinier La Quintinie. Plusieurs espèces de poiriers furent cultivées dans le célèbre « potager du roi ».


Au fil des siècles, de multiples variétés sont sélectionnées et retenues. En France, on en produit actuellement une dizaine. L’une des plus populaires est la Conférence, née en Angleterre. Elle doit son nom au prix qu’elle a remporté à la conférence nationale britannique de la poire en 1885.


Les bienfaits de la prune

Indice pral : Indice PRAL -2.62/35 - Faiblement basifiant


  • énergétique

  • stimulant nerveux et régénérateur des nerfs

  • diurétique

  • laxatif

  • désintoxiquant

  • décongestionnant hépatique


Histoire:

Apparue il y a des milliers d’années, la prune connaît un véritable succès en France depuis le Moyen-Âge et plus encore, depuis la Renaissance.


On ne connaît pas l’origine exacte du prunier que l’on cultive aujourd’hui en France (le prunier domestique). Il semblerait, cependant, que celui-ci soit issu d’un croisement entre plusieurs espèces européennes et asiatiques datant de plusieurs milliers d’années.


La culture des prunes semble, en effet, très ancienne. Les archéologues ont retrouvé des noyaux proches de ceux de la mirabelle dans des sites datant de l’âge de bronze. On sait aussi qu’en Égypte, des prunes séchées étaient placées dans les tombeaux des pyramides.


En Europe, les Romains semblent avoir été les premiers à découvrir le fruit. En France, il faudra attendre le Moyen-Âge, puis la Renaissance, pour que la prune connaisse un véritable succès. On la déguste alors en fruit de table, en tarte, en flan et surtout en confiture.


Aujourd’hui, la consommation des prunes n’a guère évolué. Contrairement aux Japonais, on continue à la préférer en version sucrée !


Le mot de la fin


Je vous dis à la semaine prochaine


La première richesse est la santé.
Emerson

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